A l’honneur cette année, son projet intitulé « Lignes de Ville, Lignes de Vie » suscite un véritable engouement. A travers cette série captivante, Meja Miangola plonge au cœur de l’interrelation subtile entre l’architecture et le quotidien citadin. Avec un regard à la fois sensible et méthodique, elle capture des éléments ordinaires tels que des escaliers, des couloirs, des jeux d’ombre ou encore la présence furtive de passants. Ces détails se transforment sous son objectif en véritables traits de communication silencieux. En intégrant les techniques argentiques et numériques, elle offre une interprétation graphique de la ville, dépassant la simple représentation visuelle pour créer un langage artistique riche et évocateur.
Eloignée des standards traditionnels de la photographie, Meja Miangola combine habilement journalisme et arts visuels dans ses compositions. Elle construit ses images comme les pièces d’un puzzle narratif singulier, privilégiant une approche intuitive et personnelle. Chaque photo devient un chapitre d’un récit plus vaste, une invitation à envisager la ville comme un lieu d’échanges, de tensions et de connexions invisibles qui façonnent nos interactions quotidiennes. Avec une justesse mêlant précision et poésie, son travail pousse le spectateur à redécouvrir les espaces urbains sous une lumière nouvelle, où chaque forme, ombre et ligne révèle une histoire faite de liens, d’émotions et d’instants partagés.
Cette participation au festival marque une étape significative dans le parcours artistique de Meja Miangola. Avec « Lignes de Ville, Lignes de Vie », elle affirme son ambition de repenser la perception de la ville en mettant en valeur son rôle de carrefour humain et spatial. Son approche invite à une contemplation approfondie où chaque photographie devient un poème visuel, traduisant les nuances complexes mais essentielles des dynamiques urbaines. En exposant à Fabrègues, Meja Miangola poursuit sa démarche de réinterprétation sensible et humaine des paysages citadins, offrant une vision qui touche autant à l’intime qu’à l’universel. A travers son regard singulier, elle incite à voir au-delà des apparences pour mieux comprendre les lignes invisibles qui relient les individus à leur environnement.
Si.R